Double buteur et artisan du succès du Puy face à Dunkerque, Issiaka Karamoko s’est présenté à la presse en fin de match pour commenter cet exploit.

Comment as-tu vécu ce moment et tes buts ?

IK : « Je ne réalise même pas encore, c’est un moment magnifique. Je suis en train de profiter avec ma famille qui est venu nous voir jouer. Je n’ai pas les mots. Sur le premier but, Tommy débordait pour centrer, je voyais que Bryan allait au premier donc je suis resté en retrait en me disant que ça pouvait arriver vers moi. Quand le ballon est arrivé je me suis concentré pour la mettre à côté du poteau et c’est passé. J’étais vraiment heureux. Sur le pénalty j’ai demandé si je pouvais le tirer, on m’a dit ‘ »non » (rires). Je me suis placé avec l’ambition de suivre la ballon au cas où et par chance après le poteau c’est revenu sur moi pour le deuxième but. »

Tu avez imaginé pouvoir marquer deux buts face à une équipe de Ligue 2 ?

IK : « Peut-être un but mais pas deux. La qualification, on y pensait ensemble avec le groupe, on savait qu’on avait quelque chose à jouer quand même. On entame très bien les débuts de match en général, surtout à domicile. Gagner 2-0 au bout de la 30ème minute de jeu, on ne s’y attendait pas mais le contexte du match nous a aidé. »

Comment as-tu trouvé cette équipe de Dunkerque ?

IK : « Ils étaient bons mais notre premier but nous a permis de leur mettre un coup et de prendre le dessus rapidement sur le match. Je pense qu’on a été meilleur sur ce début de partie. »

Toi qui a joué sur le côté, comment as-tu trouvé la pelouse et cette partie du terrain gelée ?

IK : « Il y avait un côté où ça allait mais sur la partie gelée personnellement je n’y arrivais pas, je n’avais pas d’appuis. D’autres ont plus réussi mais c’était très compliqué il faut l’avouer. Heureusement qu’il y avait l’autre partie libérée sinon je pense que le match aurait été reporté. À la fin j’avais un peu mal à l’adducteur c’était difficile d’accélérer et le terrain n’aidait pas sur ce côté. »

À 2-0 et on onze contre dix vous pensiez le match gagné ?

IK : « Franchement oui lors de l’expulsion j’ai eu le sentiment que le match était gagné pour nous mais plus ça avançait, plus je voyais qu’ils étaient encore meilleurs à dix. On s’est relâché un peu et on a encaissé ce but. Il restait dix minutes, il a fallut s’accrocher pour tenir le score finalement. »

À l’échelle de ta carrière ce match tu le situes où ?

IK : « Franchement pour le moment c’est le plus grand match que j’ai joué de ma carrière. J’ai beau réfléchir c’est bien lui. »

Que souhaites-tu pour le tirage au sort des huitièmes ?

IK : « Moi j’aimerai bien une grosse écurie de Ligue 1. PSG, Marseille, Monaco ou Lyon. Un gros club ça serait une superbe expérience. Si ça se trouve je ne pourrai plus jamais vivre ça donc pourquoi pas maintenant ? »