Ce mardi 11 juillet, veille de reprise pour le groupe National 2, le nouveau coach du Puy Foot 43 Stéphane Dief était présenté à la presse accompagné d’Olivier Miannay (Manager général) et Christophe Gauthier (Président). Retrouvez les moments fort de la conférence.

Comment s’est concrétisée votre arrivée au Puy Foot 43 ?

Stéphane Dief : « J’ai eu Olivier Miannay en contact, on se connaissait déjà du fait que mon ancien club (Moulins-Yzeure) et Le Puy se confrontaient régulièrement en National 2. J’ai eu tout de suite l’envie de rejoindre ce projet qui pour moi représente une évolution dans ma carrière de coach avec une structure plus professionnelle mais toujours une dimension familiale. Puis j’ai été très bien accueilli par les dirigeants et le président lors d’une rencontre. Les choses se sont faites naturellement, il se trouve qu’en plus j’ai quelques attaches familiales au Puy donc je ne suis pas dépaysé, je suis un Auvergnat, j’ai la fibre locale. Je suis originaire du Cantal, j’ai grandi à Clermont, j’ai coaché à Moulins, il ne me manquait que le Haute-Loire finalement. »

Quels sont les objectifs cette saison ?

Stéphane Dief : « Tout d’abord, il ne faut pas oublier que l’on est dans une situation de reconstruction après une descente, un effectif nouveau et un championnat de plus en plus relevé. Pour moi le premier objectif c’est les valeurs que l’on va mettre sur le terrain qui doivent être visibles depuis la tribune de Massot : l’engagement, le collectif. Les autres objectifs se construiront au grès de la saison mais on est partie pour faire le mieux possible. On ne sait pas encore dans quelle poule de N2 nous serons, ce paramètre sera aussi à prendre en compte. Sur le recrutement, on a fait ce que l’on avait envie et ce n’est pas terminé. La préparation est volontairement assez longue, six semaines et demi pour faire prendre la mayonnaise entre tous ce nouveaux joueurs et le staff ainsi que sept matchs amicaux. Cela nous semblait important pour trouver les bonnes combinaisons, relations entre les joueurs. »

Quels sont vos principes de jeu ?

Stéphane Dief : « Je ne parle plus de possession, je parle de disponibilité et de responsabilité : se montrer, jouer au foot. Le terme de possession peut tromper les joueurs, on tombe dans l’inefficace et je ne veux pas tomber là dedans. Le National 2 demande beaucoup d’efficacité dans les deux zones déterminantes, offensive et défensive. Je veux que mon équipe, lorsque qu’elle attaque ou défend, soit proactive. Qu’elle soit actrice de sa performance en toute circonstance, d’autant plus qu’avec la refonte des championnats, le contexte va être tendu, les matchs aussi, ça basculera sur pas grand chose. »

Est-ce un poids de succéder à Roland Vieira ?

Stéphane Dief : « Cela ne m’empêche pas de dormir. J’ai conscience de la responsabilité qui m’incombe par cette passation avec une personne qui à fait du très bon boulot dans ce club, mais c’est aussi pour ça que j’ai signé. Quand on est entraîneur, on aime avoir des responsabilités, on aime relever des défis, c’en est un, c’est stimulant. »

C’est important d’avoir un effectif complet pour la reprise ?

Olivier Miannay : « Cette année encore, on est obligé de travailler vite et bien. Sur un renouvellement d’effectif, si l’on veut mettre en place un projet de jeu, c’est nécessaire. D’autres joueurs vont encore arriver dans les semaines à venir, notamment pour le stage à Mende la semaine prochaine. Cette année, le projet est de travailler avec beaucoup d’humilité et un effectif qui nous ressemble. Stéphane a été choisi dans ce sens par le Comité Directeur et une grande partie de l’effectif que nous construisons a une couleur régionale ou provient de notre propre formation. »

Les décisions de la DNCG ont-elles eu un impact sur le mercato ?

Olivier Miannay : « Non, depuis le début on est focus sur le National 2 qui sera un championnat déjà très relevé avec au minimum cinq descentes par poule. Notre expérience au Puy nous a appris qu’attendre des choses qui n’arriveront jamais compromet trop le début de saison, moment essentiel pour le reste de l’année à tous les niveaux. »

Quel est l’avis du club sur ces décisions de la DNCG ?

Christophe Gauthier : « À la base, la DNCG est censée contrôler les clubs à tout instant. Mais incontestablement, on s’aperçoit chaque année qu’elle va chercher les parrains et les marraines une fois que les enfants sont baptisés et c’est parfois trop tard. C’est désagréable parce que finalement, on se rend compte une nouvelle fois qu’en National, on a lutté toute la saison contre des clubs qui étaient hors clous réglementairement et hors clous financièrement. En attendant, nous, qu’on on passe à la DNCG en premiers, il n’y a pas de problème et eux sont encore en train de lutter pour passer et régler leurs comptes avec des mécènes qui arrivent de nul part. »