Massot reprendra des couleurs ce vendredi 1er septembre avec le premier face du Puy en National 2. Nos Ponots accueilleront Thonon Evian Grand Genève à 19h. Le coach Stéphane Dief était convié en salle de presse pour évoquer cette rencontre et décrypter son adversaire savoyard du week-end.

Quel retour faites vous de la défaite 2-0 à Hyères ?

SD : « On prend deux buts similaires, il y a de la frustration car ça nous empêche de valider une rencontre cohérente dans son contenu et équilibrée. On savait que les coups de pieds arrêtés faisaient partie de leurs points forts et nous ne sommes exempt de tous reproches sur ces deux actions. On a tout sauf une équipe qui doit subir sur ce genre de phase avec 6 ou 7 grand gabarits. Il va falloir qu’on règle rapidement ça. Sur cette rencontre, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs si ce n’est plus de rigueur et de concentration sur certaines phases importantes. »

Savez-vous à quoi vous attendre face à Thonon Evian GG ?

SD : « On connait un petit peu notre adversaire, c’est une équipe qui a gardé une certaine stabilité par rapport à la dernière saison et qui a fait un recrutement qualitatif. Leurs ambitions sont légitimes au regard de leur puissance financière. Cette équipe est expérimentée avec des joueurs trentenaires, ce qui peut être une force comme une faiblesse face à notre équipe plus jeune. On sait qu’ils aiment avoir le ballon, que leur niveau technique est supérieur au N2 grâce à certains de leurs joueurs qui ont côtoyés des niveaux au dessus. »

Premier match à Massot, c’est particulier ?

SD : « Oui c’est important, j’espère qu’il y aura un peu de monde, que les gens seront derrière nous parce qu’on a tous envie de bien faire. On a joué deux fois à Massot pendant la préparation. Sur les quatre mi-temps il y en a eu trois excellentes et une moins bonne, donc pour l’instant le peu de souvenirs que l’on a de cette pelouse est positif. »

Y a t-il déjà la pression de gagner des points sur ce match ?

SD : « C’est mieux de prendre des points, il faut être honnête. Notre projet de jeu est identifié et a besoin de confiance, surtout avec notre jeune équipe. Cela ne veut pas dire que si on perdait nous n’y arriverions pas, beaucoup de choses peuvent expliquer qu’il faille du temps pour se mettre en route mais ce n’est pas notre souhait évidemment. »

Un mot sur Virgile Piechocki, capitaine de l’équipe samedi dernier et déjà un cadre de l’équipe ?

SD : « C’est ce qu’on lui a vendu lorsque nous l’avons contacté. Nous souhaitions l’investir un petit peu plus que ce qu’il avait connu jusque là. Des joueurs comme lui qui ont de 26 à 28 ans, nous n’en avons pas beaucoup, ils ont leur rôle à jouer. Aujourd’hui Virgile a le brassard mais ils sont 3, 4 à avoir un rôle de cadre dans le vestiaire. Je ne fais pas de fixation sur le brassard, je préfère m’appuyer sur un groupe de joueurs qui a un petit vécu et un peu d’expérience plutôt que de tout mettre sur le dos d’une seule personne. C’est un leader technique, ses qualités sont indéniables, il est très juste et il a un vécu que peu de joueurs ont dans l’effectif, c’est ce qui lui vaut le brassard aujourd’hui. »