Vendredi, Le Puy Foot recevra Alès au Stade Massot lors de la 17ème journée de N2. le coach Stéphane Dief était en conférence ce mercredi en amont de la rencontre.

Un petit retour sur Jura Sud ? Etes-vous content de ne pas avoir perdu à l’extérieur ou y-a-t-il des regrets ?

Stéphane Dief : « Je dirais que par rapport à la physionomie du match, il y a quelques regrets, c’est un match qu’on doit remporter. Avec peu d’occasions ils sont arrivés à avoir autant de buts que nous qui avions trois situations énormes. Malgré tout je pense qu’il y avait une réponse à apporter : c’est comment on avait digéré le match de Coupe de France ? En terme d’état d’esprit on était présent, on a livré une prestation qui certes n’est pas la meilleure de l’année mais qui sur l’état d’esprit n’avait rien à se reprocher. »

Peut-on noter un petit souci d’efficacité lors de ces derniers matchs ?

SD : « Peut-être oui mais on a déjà eu une période comme ça en début de saison. Finalement on a réussi sur certains matchs à être plus réaliste. On a montré qu’on pouvait faire mieux donc il n’y a pas non plus péril dans la demeure mais c’est vrai que marquer plus nous aiderait bien à accumuler les points. »

Les nombreuses sollicitations ne sont pas trop difficiles à gérer avec l’engouement autour de la Coupe de France ?

SD : « On ne peut pas répondre positivement à tout le monde parce que sinon on ne ferait que ça mais cela fait partie du schéma. Aujourd’hui le club est mis en lumière, on est obligé aussi d’accepter une partie de ce rôle là. C’est une belle expérience malgré tout que ce soit pour les joueurs et pour le staff mais justement il faut le prendre comme une expérience ponctuelle parce qu’on sait que notre futur sera beaucoup plus calme. C’est dans l’ombre qu’on construire certainement de belles choses en championnat dans les mois à venir. »

Le calendrier de la deuxième partie de saison semble coupé en deux, avec des matchs face à des équipes qui vont jouer le maintien puis pour finir des équipes du haut de tableau. Est-ce que l’objectif va être de prendre le maximum de point le plus vite possible face aux équipes les plus abordables ?

SD : « À une différence près c’est qu’aujourd’hui les matchs seront tous de plus en plus durs à aborder pour la simple et bonne raison que plus on avancera, plus les points coûteront chers jusqu’au moment où certaines équipes seront condamnées. Pour l’instant personne ne l’est pour le maintien sauf peut-être Toulouse qui semble en difficulté et dans la partie haute il y a beaucoup d’équipes qui peuvent prétendre à quelque chose. Je pense qu’il faudra du temps encore pour que quelque chose se dessine. »

Alès ça inspire quoi ? Beaucoup de regrets du match aller où vous perdez 2-1 ?

SD : « Oui, je pense que sur le match aller on tourne à 2-1 pour eux à la pause contre le cours du jeu à cause d’un petit trou de cinq minutes qui nous a été fatal. Ils nous ont sanctionné en étant extrêmement réalistes. En deuxième période on avait pas su trouver les solutions, je pense qu’on avait pas livré une bonne deuxième mi-temps, pas assez pour recoller au score en tout cas. On avait confondu vitesse et précipitation avec beaucoup de déchets et je pense que c’était l’une des périodes les moins abouties de notre saison. »

De l’eau a coulé sous les ponts depuis ces erreurs ? Comment l’expliquer ?

SD : « On fait un petit peu moins d’erreurs individuelles. Je pense que ça aide à avoir des bons résultats. Ça aide surtout à ne pas mettre le collectif en péril. Le reste c’est un travail de régulation quotidien et une prise de conscience des joueurs sur le potentiel de l’équipe. Ils amènent de la rigueur et ça joue énormément. »

On a l’impression que le calendrier est plutôt pas mal dans la gestion ?

SD : « Oui ça se goupille bien, moi ça me va bien. Au lieu de faire des matchs amicaux on joue un quart de finale de Coupe de France. J’ai envie de dire que ce n’est pas plus mal comme ça. Je la connais cette période où est en alternance entre championnat et creux, ce n’est pas évident. Les matchs amicaux c’est bien quand on en fait un par ci par là mais quand c’est toutes les trois semaines ça perd en qualité. Nous on est dans un profil où c’est que de la compétition, en championnat et en Coupe. »

Six jours de coupure entre le championnat et la coupe, ça va permettre aux joueurs titulaires d’enchaîner ?

SD : « Il n’y a pas que la question de la fraîcheur, il y a aussi une question de concurrence et de maintenir des joueurs dans la compétition. Tout le monde travaille bien et fait des efforts. On le voit bien depuis le début de saison, il y a un onze qui se dégage mais il y a de la largeur, il n’y a pas d’écarts entre les joueurs qui semblent rédhibitoires pour qui que ce soit. »