Qualifié en quart de finale de la Coupe de France aux dépends de Laval, le coach Stéphane Dief a été impressionné par ses joueurs qui ont dominé la formation de Ligue 2.

Coach, c’est une soirée parfaite ?

SD : « Si on s’arrête à la qualification et à la manière, je pense que oui c’est une soirée parfaite. Elle aurait pu à mon sens l’être plus tôt dans ce match parce qu’on a été vraiment à un niveau très bon. La victoire sur l’ensemble du match est largement méritée. »

Elle aurait pu arriver plus tôt mais c’était quand même une Ligue 2 en face !

SD : « Oui mais elle aurait pu arriver plus tôt et c’est pour cela que je le souligne. Parce qu’à force de ne pas valider nos grosses occasions de but, on peut passer à la trappe aussi, il ne faut pas l’oublier. Là tout est beau, tout est rose, tout le monde chante mais on ne doit pas se mettre en difficulté comme ça si on veut vraiment être dans l’exigence absolue. Pour moi ce match là, à la soixantième il doit être plié. »

On ne vous a jamais senti malmené ou impressionné ?

SD : « Honnêtement, je n’aurai jamais imaginé qu’il serait aussi beau ce match. On a un nombre d’occasions incalculables, on a une maîtrise de l’événement très intéressante pour un groupe jeune. Ils ont en fait une force de leur enthousiasme et de leurs qualités de joueurs. Sur je genre d’événement, on peut dire qu’on est une équipe presque mature, c’est étonnant et ça fait bizarre de le dire. »

Qu’est ce que cela représente un quart de finale de Coupe de France ?

SD : « C’est bien, c’est beau, il n’y en a pas beaucoup qui y arrive. On s’avait que ça existait, il y en avait d’autres qui l’avaient fait avant nous donc on s’inspire aussi de ça. Aujourd’hui c’est notre tour et l’année prochaine ce sera un autre. il faut profiter de l’instant présent, de la qualité de notre match. j’ai toujours dit qu’il fallait que l’on emmène la tribune avec nous et je crois que les gens du Puy peuvent être heureux et fièrent de leurs joueurs aujourd’hui. »

Vous êtes heureux là ?

SD : « Oui très heureux. Même si j’essaye de me contenir je suis extrêmement heureux et très fier de mes joueurs. »

Peut-on parler de la performance de Jules qui inscrit un doublé ce soir mais pas que… ?

SD : « Oui il fait une très belle partie. C’est dur de sortir des joueurs individuellement tellement qu’ils se sont tous donnés. Aujourd’hui c’est lui qui sera mis en lumière parce qu’il a été décisif et c’est très bien parce que je lui reproche souvent de ne pas l’être assez. C’est mérité ce soir. »

Le scénario est fou avec ce pénalty dans les derniers instants ?

SD : « Moi j’aurais préféré l’éviter je ne vous le cache pas. Mais pour le public c’est génial ! Cela fait partie des histoires de la Coupe de France. »

À force de battre des équipes de Ligue 2, vous allez devenir une équipe de Ligue 2 !

SD : « Non j’avais dit qu’il ne fallait surtout pas qu’on se prenne pour une équipe de Ligue 2. Cela ne reste que la vérité d’un match encore une fois. On sera mis en lumière, cela va attirer les projecteurs sur nous mais restons vigilants et restons concentrés sur ce qu’on est. Il faut rester là-dessus absolument. »

Avec les Quarts on peut espérer un gros désormais ?

SD : « Je pense que s’il devait y avoir un tirage parfait ce serait de tirer Lyon à Geoffroy Guichard puisque je crois que réglementairement parlant on ne peut plus accueillir à Massot à partir des Quarts. Ce serait un match plein. Mais on ne va pas choisir, on sera content quoi qu’il arrive puisque ce sera un super match à préparer. »

Olivier Frapolli disait que si Le Puy continuait de jouer comme ça il embêtera beaucoup d’équipes. C’est gratifiant ?

SD : « Oui c’est toujours bien quand un collègue fait un compliment sur votre équipe. Mais c’est vrai que les joueurs sont vraiment à saluer ce soir. ils ont évolué à un niveau qui est top. Je ne pensais pas qu’on se créerait autant d’occasions sur les brèches qu’on avait ciblé. »

C’est votre plus belle émotion dans le foot ?

SD : « J’ai la chance d’avoir gagné la Coupe Gambardella donc c’était magnifique et une vie de groupe similaire à ce que connaissent les joueurs du Puy aujourd’hui. Mais c’est vrai que je n’ai pas embrassé une carrière professionnelle donc aujourd’hui le monde amateur peut quand même nous permettre de faire ce métier dans de bonnes conditions et de vivre de genre de moments grâce à la Coupe de France. On ne mesure pas notre parcours à l’instant T mais quand on prend un peu de recul on sait que c’est rare et unique. »