Un an après avoir jouer en R1 avec Blavozy, Nicolas Pays a passé un cap au Puy en devenant un des hommes forts de l’effectif de Stéphane Dief.

La bascule est difficile entre la Coupe de France et le championnat ?

Nicolas Pays : « On sait que ce ne sont pas les mêmes échéances. La coupe de France c’est vraiment différent, ça attire plus de monde. Mais on sait que le championnat, pour se réserver une belle fin de saison, il faut toujours le jouer à fond. C’est pour cela que la bascule se fait naturellement et surtout rapidement dans le groupe. »

Pour toi qui est un local, c’est un symbole de jouer à Geoffroy Guichard ?

NP : « Je suis content de ce choix évidemment, je sais qu’il y aura beaucoup de proches pour moi dans ce stade qui n’est pas très loin du Puy. Et puis Geoffroy Guichard c’est un stade mythique en France donc forcément ça fait plaisir de pouvoir y jouer ».

Hier on t’a vu prendre des photos avec des jeunes supporters. Est-ce que la coupe fait rentrer dans une autre dimension ?

NP : « Oui, je trouve que la Coupe de France donne quelque chose de différent par rapport au championnat. Je pense que le fait d’avoir provoqué le penalty contre Laval m’a permis en plus de participer à l’histoire qu’est en train d’écrire le club. »

Passer de la R1 à un quart de finale de Coupe de France en un an, tu l’avais imaginé ?

NP : « Non forcément, on ne peut pas l’imaginer et pour être franc, je ne m’en rends pas réellement compte. C’est une belle surprise d’arriver à avoir du temps de jeu en N2 et en Coupe de France un an après la R1, même si j’ai conscience de mes qualités et de mon style de jeu atypique. Je m’adapte aux consignes du coach et ça paye, il sait que quand il a besoin de moi je suis présent et je donne le maximum. »

Quelle est ta relation avec le coach ?

NP : « J’ai une très bonne relation avec Stéphane, je lui fais confiance. Même si parfois je dois jouer avec l’équipe réserve, je suis partant. C’est une année avec la Coupe donc il est normal qu’il y ait des rotations, il ne fait pas tourner pour nous faire plaisir non plus. J’écoute ce qu’il me dit, je sais qu’il est là pour moi comme pour les autres et qu’il veut m’emmener au plus haut niveau que je puisse atteindre. »

Toi qui découvre le niveau N2, comment te sens-tu ?

NP : « Quand je joue je ne me sens pas en difficulté, j’arrive à jouer le football que je sais jouer et j’arrive à faire ce qu’on me demande de faire. »

Quels sont tes objectifs personnels ?

NP : « Je serai là où je serai à l’avenir. Forcément en tant que joueur on rêve d’aller toujours plus haut mais je ne me projette pas plus loin encore. Pour moi, pour prétendre à jouer plus haut, il faut déjà prouver qu’on peut jouer tout le temps à son niveau donc jouer le plus régulièrement possible en N2. »

Où penses-tu qu’elle puisse aller cette équipe ? Le coach parle encore de maintien, vous aussi ?

NP : « Forcément depuis le début de la saison on parle de maintien et c’est toujours le cas. On ne sait jamais avec le foot même si maintenant on connait les capacités de notre équipe. Vu le déroulement de la première partie de saison, je pense qu’on arrivera quand même à atteindre notre objectif numéro un. Après, on se projette match après match et on ne calcule pas forcément, on sait qu’il y a d’autres très bonnes équipes dans la poule. Moi je n’ai jamais connu la montée mais je pense que c’est dur. »