Samedi, Le Puy se déplacera à Alès pour la cinquième journée de National 2. Nos Ponots affronteront une équipe meurtrie par une large défaite concédée la semaine passée à Cannes et certainement revancharde.
Alès revient d’une lourde défaite à l’extérieur. À quoi vous attendez-vous samedi ?
SD : « Honnêtement on part un peu dans l’inconnu. Même si on prend le match amical que l’on a joué cet été contre eux (victoire du Puy 3-0, ndlr), ils avaient joué Montpellier la même semaine, nous n’étions peut-être pas leur priorité et quoi qu’il en soit il y avait de la fatigue de leur côté. Et si on prend leur résultat de la semaine passée (défaite 8-1 à Cannes, ndlr), ça finit de brouiller les pistes parce que ce score n’est pas dans la norme. Parfois il y a des choses qui ne s’expliquent pas dans le foot mais là, il ne peut pas y avoir huit buts d’écart entre Cannes et Alès. On prend ce résultat avec beaucoup de hauteur et il faut se dire qu’on va jouer une équipe blessée qui aura à cœur de se racheter devant son public. Cela complexifie la tâche puisqu’on sait que ce déplacement va être compliqué. Si on regarde, ils ont malgré tout une victoire et un match nul à domicile donc ils sont plutôt performants chez eux. «
Le Puy est performant dans le jeu depuis la reprise. Que reste t-il à corriger encore selon vous ?
SD : « C’est plus du reflex individuel maintenant, dans les habitudes de jeu collectives. On joue parfois encore un peu avec le feu. C’est bien parce que c’est plaisant mais finalement on offre des billes à nos adversaires. Lorsqu’on attaque on doit maintenant arriver à affiner les choses, varier notre jeu. Je dirais qu’on doit trouver un peu plus de coordination entre le porteur du ballon et le joueur qui demande dans les espaces libres. On entre dans un travail de détails avec l’équipe. »
Ce soir il y a le tirage de la Coupe de France avec l’entrée du Puy dans la compétition. Est-ce une coupe importante pour vous et pour l’équipe ?
SD : « C’est une compétition prestigieuse, qui peut mettre en lumière des clubs amateurs de manière éphémère mais importante. On ne peut pas la négliger, tous les clubs amateurs ont besoin de ça. Cela créé des souvenirs et ce qui reste après une carrière c’est ces souvenirs là. Si on peut s’en créer cette saison, on est preneur mais c’est une compétition qui peut aussi être ingrate. Il y a beaucoup de tours à passer avant de pouvoir véritablement briller donc il ne faut ni en faire une montagne, ni la négliger. Elle permet dans tous les cas de garder le rythme, de jouer des matchs, officiels avec de l’enjeu et cela reste important. »
Cette coupe peut permettre de faire tourner l’effectif, donner du temps de jeu à d’autres joueurs ?
SD : « Un petit peu certainement, les garçons qui méritent auront du temps de jeu de toute façon. Elle permet aussi de rabattre les cartes à certains moments, à certains joueurs de se montrer. Après je ne suis pas non plus un grand adepte des changements phénoménaux. Je pense qu’il faut garder un équilibre d’équipe. Mais oui on a toute une vie de groupe à préserver, des joueurs à emmener avec nous sur l’ensemble de la saison et il faut arriver à investir le plus grand nombre. »
Un nouveau gardien (Matis Carvalho) est arrivé cette semaine. Comment rentre t-il dans la hiérarchie ?
SD : « Matis arrive de Montpellier avec un cursus assez similaire à celui de Yanis (Maronne, ndlr). Ils étaient tous les deux troisième gardiens d’une équipe professionnelle la saison dernière. Matis a eu la chance de faire quelques apparitions en Ligue 1 ces dernières années. Cela étant, Yanis fait le job depuis qu’il est sur le terrain avec l’équipe. Il a un temps d’avance parce qu’il est là depuis le début de la saison et qu’il rend des copies propres, il sera notre gardien à Alès. Matis arrive en connaissance de cause et on a été clair avec les deux. Aujourd’hui Yanis à un petit avantage mais la concurrence est là forcément. »