En confiance après un début de saison encourageant, notre milieu de terrain Salim Akkal savoure la dynamique actuelle tout en gardant la tête froide avant le déplacement à Aubagne.
La dynamique est positive dans l’équipe, tu sens que petit à petit vous gagnez du temps et de la confiance après un début de championnat compliqué ?
Salim Akkal : « Oui, nous gagnons en confiance. La victoire contre Villefranche nous a fait beaucoup de bien. Contre Concarneau, nous aurions pu faire mieux au vu du match, mais c’est comme ça. Maintenant, nous allons à Aubagne pour ramener un bon résultat, revenir avec des points. »
Le match nul face à Concarneau, Tu te dis que c’est un bon point malgré votre domination ?
SA : « Oui, c’est un bon point. Au moins, nous avons pris un point, pas zéro. Après, c’est sûr que nous aurions pu repartir avec les trois, je pense. »
Le coach disait qu’il y a quelques semaines, ce match-là, vous l’auriez peut-être perdu. Tu sens qu’il y a un petit déclic ?
SA : « Oui, nous ne lâchons jamais rien. Un match, c’est 90 minutes voire plus. Il faut jouer jusqu’au bout, ne rien lâcher. Même à dix contre onze, nous avons su aller chercher le nul. »
Tu étais là il y a deux ans contre Aubagne, un mauvais souvenir pour les supporters. Tu gardes quoi de cette équipe ?
SA : « Franchement, je ne garde rien de tout ça. Ce n’est plus la même équipe, plus les mêmes joueurs. Même par rapport à l’année dernière. Il en reste quelques-uns, mais nous, nous nous concentrons sur cette saison et sur le match qui arrive. Nous allons tout donner. »
Cette année encore, Aubagne est performant malgré beaucoup de départs. Tu t’attends à quoi ?
SA : « C’est une équipe qui a faim, comme nous. Elle veut se maintenir vite, prendre le plus de points possible. Il y aura beaucoup d’intensité, beaucoup de duels. Il faudra gagner les duels, mettre du rythme, de l’envie. »
Et toi, personnellement, comment tu te sens en ce moment ?
SA : « Je me sens bien. Le coach a été clair avec moi dès le début, je ne devais pas arriver ici pour être tranquille. Je travaille dur tous les jours à l’entraînement. Et je sais que je peux encore faire mieux. »
Sur quoi penses-tu devoir encore progresser ?
SA : « Sur la gestion du ballon, par exemple. Ce week-end, j’ai perdu des ballons que je ne dois jamais perdre. J’ai encore du travail. Si j’étais un joueur complet, je ne serais pas à ce niveau-là. »
Tu sembles avoir progressé depuis ton passage à Nîmes. Tu le ressens ?
SA : « Oui, clairement. L’année dernière, à Nîmes, je finissais rarement les matchs. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus de caisse, je cours plus. J’ai bossé pour ça. »
Ton retour au Puy cet été, c’était une évidence ?
SA : « Oui, c’était mon souhait. À Nîmes, après la descente, c’était compliqué. Il me restait un an de contrat, mais le projet du Puy m’a convaincu. J’ai discuté avec le coach, le directeur sportif, et j’ai senti que c’était le bon choix. Ici, je me sens bien. »
On te voit dans un rôle un peu plus offensif que lors de ta première saison.
SA : « Oui, le coach me fait jouer plus haut cette année. Mais je peux jouer partout au milieu. Là où je peux aider mes coéquipiers, je le fais. Et ça me fait du bien aussi de me projeter davantage. Le coach m’avait dit qu’il fallait que je sois plus présent dans la surface, donc je l’écoute. Et ça porte ses fruits. »





















