À quelques jours du 7ème tour de la Coupe de France face au FC Seyssins, notre défenseur latéral Sadia Diakhabi s’est présenté face à la presse pour évoquer ce futur adversaire et son début de saison en Ciel & Blanc.

Peux-tu te présenter ?

SD : « J’ai vingt-deux ans, je les ai eu fraîchement il n’y a pas longtemps. Je viens d’Evreux FC 27 en Normandie, un club qui était en N2 jusqu’à l’année dernière mais on est descendu sur décision de la DNCG. Je suis latéral droit et j’ai rejoint Le Puy cet été. »

Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre Le Puy ?

SD : « Déjà je connaissais le club de nom parce que la saison dernière je suivais les résultats et le classement du National. Pour être honnête je regardais surtout le haut de tableau et la course à la montée mais je connaissais bien Le Puy de nom. Puis j’ai eu de bons contacts avec Olivier (Miannay, manager général ndlr.) qui m’a expliqué le projet sportif. Moi je voulais rejoindre un club où on me voulait vraiment et j’ai senti qu’Olivier me voulait, voulait me faire progresser parce qu’il avait vu ce que j’avais fait à Evreux. »

Tu as toujours été au poste de latéral ?

SD : « J’ai aussi joué en défense centrale en jeunes mais depuis que je suis dans le monde séniors je n’ai joué que latéral droit, c’est là que je suis le plus à l’aise. »

Tu as quitté Evreux, ta ville natale pour la première fois. On imagine que tu as découvert de nouvelles choses au Puy, notamment au club ?

SD : « Oui, je trouve que la ville du Puy bouge bien, il y a régulièrement des animations. Franchement j’ai reçu un accueil formidable, que ce soit du club ou des habitants de la ville. J’ai été mis à l’aise directement alors qu’à la base je suis quelqu’un qui peut rester facilement dans son coin. Là les gens sont venus à moi, ils m’ont bien intégré, j’ai été mis dans les meilleures dispositions directement. Les infrastructures sont biens, à Evreux c’était un peu compliqué, ici on a tout ce qu’il faut pour travailler. Même au niveau du staff il y a un travail énorme qui est fait chaque jour. On a un groupe jeune et ils sont toujours derrière nous pour que l’on reste focus sur nos objectifs. Malgré le fait que l’on soit presque tous nouveaux, il y a des joueurs qui ont déjà joué en N2, ça nous aide je pense. Mais je trouve qu’on s’est très vite adapté à la philosophie de jeu du coach. »

Le coach demande beaucoup de travail aux latéraux, tu arrives à t’y retrouver ?

SD : « Pour moi c’est un changement total parce que l’année dernière on ne me demandait pas autant de choses. Mais franchement ça me plaît. Je ne suis pas fixé à l’aspect défensif du poste de latéral. Cette saison on me demande plusieurs choses, notamment offensivement et moi j’aime apprendre. Quand on m’a proposé le projet en début de saison j’ai dit Ok directement. J’ai faim d’apprendre à ce poste et dans le football en règle général. Tactiquement j’étais un peu en retard au début parce que je n’ai pas fait de centre de formation mais là je me sens bien, je sens que je suis bien placé, que je suis bien sur le terrain et que j’arrive à appliquer ce que le coach demande. »

La Coupe de France est une compétition qui t’attire ?

SD : « L’année dernière avec Evreux on a été jusqu’au 8ème tour, on s’est fait éliminer par Bastia. On menait 1-0 jusqu’au temps supplémentaire et finalement on s’est fait égaliser dans les derniers instants du matchs puis on a perdu aux tirs au but. Au 7ème tour on était parti en Guyane pour se qualifier. Ces expériences ont été exceptionnelles pour moi, donc cette coupe elle m’inspire. On espère passer encore des tours cette saison et jouer une grosse équipe. »

Dimanche ce sera une équipe de District, c’est aussi motivant ?

SD : « C’est bien que l’on soit encore tombé contre une équipe de District. Il faudra faire le travail mais si la logique est respectée ça nous permettra de passer un tour de plus et d’avancer dans cette compétition. On va devoir respecter le football, on le sait. Respecter l’adversaire c’est la base et c’est ce qu’on a fait jusqu’à maintenant. On ne doit pas les laisser espérer et attaquer comme si c’était un match de N2. Ce serait une erreur de baisser de rythme, il y a beaucoup de matchs pièges en Coupe de France et on ne veut pas être la mauvaise surprise. En plus on va jouer au Stade des Alpes, on ne sait pas si dans le futur on pourra rejouer dans un stade pro comme celui-là, c’est une motivation de plus. »