Régulièrement décisif lors des derniers matchs du Puy, notre attaquant Plamedi Nsingi se présentait à la presse à quelques jours du déplacement à Chalon sur Saône pour le 8ème tour de la Coupe de France.

Plamedi, vous êtes sur une bonne dynamique en ce moment. La dernière victoire contre QRM le confirme ?

Plamedi Nsingi : « Nous enchaînons les bons résultats depuis un moment, et cette victoire s’inscrit dans la continuité de notre travail. Personnellement, je me sens bien : je monte en puissance et j’enchaîne les matchs. Nous sommes concentrés et impliqués lors des séances d’entraînement, ce qui nous permet d’aborder chaque rencontre avec sérieux, que ce soit en championnat ou en Coupe de France.. »

Vous gagnez en sérénité ces derniers temps ?

PN : « On peut dire ça. Ces bons résultats nous font gagner en confiance. »

Pour parler de la Coupe de France, est-ce que le vestiaire est animé par l’idée de faire un bon parcours cette saison encore ?

PN : « Oui, c’est la Coupe de France : tout le monde rêve de jouer de grands matchs dans cette compétition. Elle permet de sortir de la routine du championnat. Il y a aussi la possibilité d’affronter des clubs professionnels, ce sont de belles affiches à jouer. J’ai déjà eu l’occasion de disputer un 32ème de finale contre Ajaccio avec Jura Sud : c’était une belle expérience. »

Peux-tu nous parler de ton parcours de joueur ?

PN : « Je suis arrivé en Europe en 2020, car je suis originaire de la République démocratique du Congo. J’ai d’ailleurs quelques sélections avec la RDC en catégories U17, U20 et U23. Après un essai infructueux de six mois à Anderlecht, j’ai rejoint la France pendant la pandémie de COVID-19, donc ma première saison ici a été rapide : je n’ai pratiquement pas joué. J’ai ensuite signé à Audincourt en R1, où j’ai réussi à marquer une trentaine de buts en une saison. Lors d’un match de Coupe de France, Jura Sud m’a repéré et j’ai rejoint ce club l’année suivante en National 2. Deux ans plus tard, j’ai signé au FC Nantes. Je jouais surtout avec l’équipe réserve en National 3, mais j’ai tout de même pu faire une apparition en Ligue 1 contre Saint-Étienne. Mon passage à Nantes m’a permis de découvrir l’exigence du football professionnel, même si la fin a été compliquée pour moi. Cet été, le coach Stéphane Dief m’a appelé. Il m’a parlé du projet et cela m’a plu. Alors j’ai signé au Puy, et je suis content de mon choix. »

Après un début de championnat en dent de scie, tu semble être au top de ta forme. Quel a été le déclic ?

PN : « C’est le fruit du travail et de la confiance du coach. Le début de saison a été difficile avec ma blessure à la fin de la préparation, puis le carton rouge lors de mon retour à la compétition. Mais à force de concentration et de sérieux, j’ai pu retrouver le terrain : je m’étais préparé à cela. La concurrence avec Clément Rodrigues, Brown Irabor et Marvin Adélaïde m’aide à avancer et à travailler encore plus dur. »

On t’a vu buteur, passeur et on te voit également beaucoup travailler pour l’équipe. Quel type de joueur es-tu ?

PN : « Je travaille pour le collectif avant tout. Les résultats individuels viennent après : ce ne sont que les conséquences du travail réalisé pour l’équipe. »