Josselin Gromat connait la position des joueurs de l’ASPTT Dijon pour l’avoir connu durant sa carrière. Une raison de plus de se méfier de cette équipe de National 3 à l’approche du 7ème tour de Coupe de France.
Josselin, pour revenir sur la victoire à Aubagne, que retiens tu de ce succès ?
Josselin Gromat : « La maîtrise, en premier lieu. Nous avons su maîtriser le match et être tranchants sur nos premières actions. Le fait de ne jamais s’être relâchés est également un point très positif. Indirectement, il y a peut-être eu un peu plus de gestion en deuxième mi-temps, mais ce n’était pas du tout le discours à la pause. »
Qu’est-ce qui fait la différence avec les premiers matchs de la saison où vous n’arriviez pas à valider vos bons contenus ?
JG : « C’est difficile à expliquer. Je dirais peut-être l’entame de match. En début de saison, nous imposions moins le rythme. À Aubagne, nous avons vraiment donné le ton de la rencontre : c’est l’adversaire qui a dû s’adapter. Il y a aussi l’efficacité, forcément. C’est un tout, la suite logique de tout ce qui est fait en amont. »
Les offensifs sont prolifiques ces derniers temps.
JG : « Oui, c’est le travail qui est récompensé. Il y a des choses mises en place durant la semaine pour que nous puissions être en confiance lors des matchs. Nous réfléchissons beaucoup moins dans les vingt derniers mètres qu’en début de saison. Jouer à l’instinct, c’est important, et ça paye. »
Au milieu de tout ça, comment est-ce que vous abordez la Coupe de France ?
JG : « Sereinement. Le club a une très belle histoire récente avec la Coupe de France, donc on sent qu’il y a des attentes. Je pense que nous travaillons aussi bien lors des semaines de championnat que lors des semaines de Coupe de France, et c’est important pour bien préparer ces matchs. »
Que savez-vous de cette équipe de l’ASPTT Dijon ?
JG : « Tactiquement, je ne sais pas encore à quoi nous devons nous attendre contre cette équipe de Dijon. Je sais simplement que c’est une équipe de N3, un championnat dont le niveau est plus élevé que celui de nos précédents adversaires. Quand je jouais en N3 et que j’affrontais des équipes de National, je me disais que c’était possible, donc ils doivent certainement se dire la même chose. Ce sera un match pris au sérieux des deux côtés, mais si nous abordons la rencontre avec une mentalité exemplaire, je pense que nous pourrons passer. Et il le faudra. »
Quelle est ton histoire avec la Coupe de France ?
JG : « J’ai quelques bons souvenirs. Quand je jouais en N3 avec Hauts-Lyonnais, nous avions éliminé Lyon La Duchère, qui jouait en National à l’époque. Nous avions ensuite eu la chance de jouer contre Bastia, mais là, nous avions perdu. L’année dernière, avec Nancy, nous avons également affronté Bastia. Je n’ai encore jamais joué contre une équipe de Ligue 1, donc pourquoi pas cette saison avec Le Puy ? À l’inverse, je n’ai pas vraiment de mauvais souvenirs ni d’éliminations trop précoces. »
Peux-tu nous raconter ton début de saison au Puy ? Après une bonne prépa tu as ensuite eu moins de temps de jeu. Te voilà maintenant de retour avec des statistiques.
JG : « Ce sont les aléas d’une saison. L’adaptation s’était bien passée cet été, mais au début de la saison, je pense que je manquais de tranchant et de statistiques. C’est pour cette raison que j’ai moins joué par la suite, et les joueurs qui sont arrivés ont aussi performé. Je me dis que c’est un roulement qui fait partie d’une saison. En tant que compétiteur, j’ai envie de jouer chaque match et je me bats la semaine pour avoir ma place, mais il y a un staff pour décider de cela. Aujourd’hui, ça revient : je commence à avoir des statistiques, alors que paradoxalement, je joue un peu plus bas sur le terrain qu’en début de saison. C’est un état d’esprit à adopter ; je donne plus d’importance au travail devant le but, que ce soit à l’entraînement ou pendant les matchs. »





















