Buteur la semaine dernière à Saint-Brieuc, Brown Irabor s’est présenté en conférence de presse cette semaine, à quelques jours de la réception du Paris 13 Atletico au Stade Massot.

Brown, comment s’est passée ton arrivée au Puy ?

Brown Irabor : « Mon arrivée s’est bien passée, les gars ont été accueillants et je me sens bien depuis que je suis au Puy. J’étais à Guingamp et je cherchais un club pour avoir un maximum de temps de jeu. Je suis donc arrivé ici en prêt. Je suis content, car dès mon arrivée j’ai pu voir à l’entraînement qu’il y avait des joueurs avec beaucoup de qualités. Je pense que nous pouvons faire de belles choses ensemble, comme le week-end dernier à Saint-Brieuc. Nous avons montré que nous étions capables de gagner, et c’est ce que nous allons chercher à reproduire à chaque match. »

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

BI : « J’ai commencé le foot au Nigéria quand j’étais petit. Je suis arrivé en France à 17 ans pour rejoindre ma sœur, et j’ai continué à jouer avec le club de Viriat en U18. Après une belle saison, j’ai été recruté par Bourg-en-Bresse pour évoluer en U19 National. Là-bas, j’ai progressé jusqu’à atteindre le niveau senior en National 2. Nous avons été champions, et Guingamp m’a ensuite fait signer mon premier contrat professionnel, avant de me reprêter à Bourg-en-Bresse en National. Après une nouvelle saison dans l’Ain, me voilà désormais au Puy, toujours en prêt de Guingamp. »

Quel est ton style de jeu ?

BI : « Ici, au Puy, on joue en 3-5-2, un système qui me plaît bien puisque j’ai toujours évolué de cette manière avec Bourg-en-Bresse, des U19 jusqu’au National. Mes points forts sont la vitesse, la puissance et sans doute aussi ma manière de me placer pour me retrouver en position de marquer. J’aime être dans les six mètres, car cela me donne plus de chances de marquer. »

Ton entrée contre Rouen n’a pas été simple pour une première avec l’équipe.

BI : « Oui, c’était difficile parce que nous étions à dix dès la onzième minute de jeu. J’étais seul devant, mais il faut savoir s’adapter, car ce genre de situation peut arriver. J’ai quand même réussi à me créer quelques occasions, mais je n’ai pas su les concrétiser. Je travaille justement pour être plus efficace dans ces moments-là. »

Ton premier but à Saint-Brieuc va te donner confiance pour la suite.

BI : « Oui, ce but fait du bien au moral, c’est certain. Maintenant, je sais que je peux le faire, et cela me donne de la confiance. »