Bien que le maintien en National reste la priorité de la saison, Stéphane Dief ne compte pas jeter la Coupe de France par la fenêtre. Samedi, Le Puy se déplacera dans le Cantal avec l’ambition de lancer une dynamique.
Stéphane, pour revenir sur le match de Caen. Est-ce que pour la première fois de la saison vous avez senti qu’il y avait un gap avec l’adversaire ?
Stéphane Dief : « Notre entame de match n’a pas été conforme à ce que nous espérions réaliser. Ils ont changé de système, ce qui était difficilement prévisible. Il a fallu un temps d’adaptation. Au-delà de ces vingt premières minutes, je pense que le reste de la rencontre a été plutôt bien maîtrisé. Nous aurions mérité de revenir au score. Le second but est anecdotique : il nous aurait permis d’espérer deux minutes de plus, mais il ne reflète pas la fin du match. Je retiens que les buts que nous encaissons proviennent d’erreurs évidentes qu’il faut très rapidement corriger. Ces erreurs sont malheureusement récurrentes depuis le début de la saison. Je note aussi que nous avions égalisé et que le hors-jeu était loin d’être évident quand on regarde bien les images. Nous avons également eu une autre balle d’égalisation en fin de partie. Le constat est sans appel, nous n’avons pas le droit à l’erreur : dans cette division-là, les zones de vérité sont déterminantes. »
Pour parler de la Coupe de France, quel est votre état d’esprit cette saison par rapport à cette compétition ?
SD : « Il est le même que les autres saisons : nous voulons faire de bons matchs, respecter nos adversaires, marquer des buts, ne pas en encaisser, et être à la hauteur de ce que représente Le Puy Foot dans cette compétition. Nous voulons perpétuer l’histoire du club en Coupe de France et rester en phase, tout simplement, avec les valeurs de cette épreuve. »
La Coupe de France n’est-elle pas secondaire vis à vis de l’objectif de maintien en National ?
SD : « Elle n’a jamais été prioritaire, pas même les saisons précédentes. En revanche, nous nous sommes toujours donné les moyens de disputer ces matchs de la meilleure des manières. Vous vous doutez bien que l’objectif, en Coupe de France, il y a deux ans, n’était pas d’atteindre les quarts de finale. Ce qui compte avant tout, c’est de rester en accord avec les valeurs de cette compétition. »
Un succès en coupe, même contre une R3, est-ce que cela peut compter dans une saison comme celle que vous vivez ?
SD : « Les victoires appellent les victoires. Lancer une dynamique, c’est toujours intéressant. Nous présenterons l’équipe qui nous semblera la plus juste, en tenant compte des pépins physiques et des suspensions. L’idée n’est pas de faire des cadeaux : nous préparons ce match pour le gagner. »
Que savez vous d’Espinat, votre adversaire du week-end ?
SD : « J’ai eu un retour : c’est une équipe structurée, qui défend bien, capable de saisir les opportunités, expérimentée et rugueuse. À nous de mettre du rythme dès l’entame pour rendre le match le plus rapidement possible difficile à gérer pour eux. »