Roland Vieira disputera ce vendredi face au FC Borgo son dernier match en tant qu’entraîneur du Puy Foot 43. Le coach ponot s’est longuement entretenu avec les médias lors de la dernière conférence de presse d’avant match de la saison qui se tenait ce mercredi 24 mai au Stade Massot.

Quel état d’esprit pour ce dernier match de la saison contre Borgo ?

« On aurait pu être dépité par la descente mais on reste dans une dynamique positive où on prend beaucoup de plaisir. On gagne Concarneau à domicile puis on remporte un match hors-norme à Nancy dans un stade plein, c’est paradoxal si on regarde le contexte. C’est agréable de travailler dans ces conditions, on veut garder ce rythme pour le dernier match face à Borgo, garder les valeurs du club, continuer de respecter ce maillot et forcément montrer des choses individuellement car chacun aura besoin de trouver du travail la saison prochaine. Je pense que ce ne sera pas un match léger même si aucune des deux équipes n’a quelque chose à jouer, ce sera une belle opposition. »

Ce que ce dernier match représente pour lui.

« Ce sera le dernier match donc émotionnellement il y aura certainement quelque chose mais pour le moment je suis focalisé sur la préparation de ce match donc je n’ai pas encore trop le temps d’y penser. Et puis on a tellement vécu de belles émotions sur ce terrain, je ne sais pas si celles-ci prendront le dessus. Je vis près des groupes, des cassures j’en ai toujours connu dont celle de l’année dernière qui a été très difficile avec des choix sur des joueurs avec qui on avait eu une histoire importante. Là c’est la fin de mon histoire avec le Puy Foot donc dans ma tête c’est plus facile que lorsque ça a eu été pour d’autres »

Un bilan seulement négatif cette saison ?

« Négatif oui car nous n’avons pas atteint nos objectifs et l’équipe va descendre en N2 mais il y a tout de même le parcours en Coupe de France, le fait que nous avons montré du jeu, que nous avons rivalisé avec les équipes du haut de tableau. »

Le Puy Foot est-il le club qui a marqué le plus sa carrière ?

« J’ai deux grandes histoires avec le foot, l’Olympique Lyonnais où j’ai joué 11 ans et Le Puy Foot où j’ai entraîné 10 ans. L’OL a construit mon éducation footballistique et le Puy mon éducation d’entraineur, on s’est construit ensemble. Forcément, quand on fait dix ans, on construit des liens, même en dehors du foot. Toutes les fins de matchs ou de saisons où on s’est retrouvé presque en larmes, on a vécu des choses extraordinaires, qui dépassent le sportif. Quand je suis arrivé, mon premier garçon avait 10 ans, il est licencié au club depuis. Mes deux autres enfants ont suivi, donc j’ai tissé des liens forts avec des parents, avec des dirigeants, le comité directeur, avec tout le monde. »

Sa longévité avec Le Puy Foot est-elle une chose extraordinaire ?

« Oui mais le contexte a fait les choses, ça a été maintenu par des résultats, par des performances, un continuité et une volonté de progression du club. C’est une très bonne chose et ça me correspond. J’aimerai bien pourvoir répéter ça à un autre endroit, reconstruire et rebâtir des choses ».